J'ai hésité longtemps avant d'emprunter ce roman dont la 4ème de couverture laissait sous-entendre une possibilité de pandémie sanitaire. Les souvenirs de longs mois de quarantaine imposés par la récente crise de la Covid-19 étaient encore trop présents. Et puis j'ai franchi le pas...

Les retrouvailles de Li Yan et de Margaret, même si elles se déroulent aux Etats-Unis ne sont pas plus simples pour eux qu'en Chine. Mais ils sont obligés d'enquêter ensemble, avec leur formation respective. De nombreuses surprises les attendent tout au long du récit tant personnelles que professionnelles. Peter May dévoile une société chinoise "clandestine" qui détient les pouvoirs des associations criminelles installées aux USA et une face cachée des trafiquants de drogue colombiens : deux réels dangers pour l'humanité.

Dans ce roman, Li Yan apparait encore plus fort et les remarques racistes qu'il subit entrainent des réponses cinglantes parfois teintées d'humour qui amènent un peu de légèreté dans l'ambiance morose.

J'ai apprécié ma lecture. Le texte et les rebondissements sont addictifs : pas question d'abandonner le livre avant de savoir, même si je me disais que le coupable serait découvert et puni (enfin presque ...). Une petite pause avant de lire le sixième tome de cette série chinoise que j'ai abordée dans le désordre. Peu importe, le plaisir reste présent.