• Les Indes Fourbes, Ayroles et Guarnido

     

    Issu d’une famille madrilène populaire, Pablos décide de quitter la capitale et fuir sa misère. Il s’embarque à destination des colonies espagnoles où il découvre un Nouveau Monde qui, l’espère-t-il, lui offrira richesse et reconnaissance sociale. Véritable caméléon, il change d’identité et d’apparence, ment, use et abuse de subterfuges pour parvenir à ses fins. Son but ultime : la découverte de l’Eldorado et son or. Les prisons, les sommets de la Cordillère des Andes, la forêt tropicale de l’Amazonie sont autant de décors de ses incroyables aventures.  

     

    Les Indes Fourbes, Ayroles et Guarnido

     


  • Commentaires

    1
    Samedi 5 Septembre 2020 à 10:57

    Que dire? Qu'écrire?

    Les dessins, la mise en page, les couleurs m'ont épatée. Le récit m'a subjuguée et l'humour m'a enthousiasmée.

    Le récit, dans un registre de langue plutôt soutenu (XVIIème siècle, siècle des aventures oblige) est cohérent, amusant, bigrement bien construit. Je n'ai repéré dans une seconde lecture qu'un seul indice qui aurait pu amener à la "conclusion". Les flash-back dans la narration, utiles et plaisants, ne dévient pas le lecteur de son but. Bien au contraire! Ayroles est tantôt piquant, tantôt attendrissant dans ses textes. Mais une chose est certaine : la seule envie quand on commence la lecture, c'est de la terminer.

    Quant aux dessins, ils sont magnifiques. La découpe des cases pour faire avancer l'histoire est originale, les angles choisis pour peindre les décors sont parfaits, les couleurs sombres, dorées, rougeoyantes ou naturelles selon les lieux de l'action ou du rêve animent par la diversité.

    L'objet en lui-même est très beau. On prend même garde en l'ouvrant à effleurer les pages juste pour ne pas abîmer...

    Vous l'aurez compris! C'est "ma" claque de cette fin d'été, même si cette bd date déjà de novembre 2019. Et à part "génialissime" envoyé à une amatrice de Guarnido en guise de commentaire, je ne trouve pas d'autre superlatif pour le dépeindre. Une seule envie : retourner à l'exposition en cours au CBBD pour y admirer de nouveau les planches originales!

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