• Les filles au lion, Jessie Burton

     

     

    Odelle, originaire des Caraïbes, vit à Londres et travaille dans un magasin de chaussures. Mais en 1967, rien n'est simple pour une jeune fille étrangère dont le rêve est devenir écrivain. Lors d'une soirée chez son amie Cynthia, elle rencontre Lawrie Scott qui vient d'hériter d'un fabuleux tableau "Les filles au lion" à la signature mystérieuse. Comme elle vient d'être engagée comme dactylo, par Marjorie Quick, dans une galerie d'art, elle tente d'en savoir plus sur le peintre andalou, présumé auteur du tableau, et ayant vécu en Andalousie en 1936 alors que les prémices de la guerre s'annonçaient...

    Les filles au lion, Jessie Burton

     

  • Commentaires

    1
    Lundi 30 Janvier 2023 à 14:41

    Les femmes et l'art sont mis en avant dans ce roman de Jessie Burton. Mais entre l'Andalousie de 1936, peu avant (et tout au début) la guerre civile et Londres de 1967, le lien se tisse grâce à des personnages et à un mystérieux tableau. L'autrice alterne donc des passages suffisamment longs pour tisser finement l'histoire entre les deux régions et les deux époques. Elle défend dans son livre le droit des femmes d'accéder à la reconnaissance dans un art presque exclusivement réservé aux hommes  et y évoque la guerre civile espagnole.

    Une famille aisée (père autrichien et juif, mère riche héritière anglaise dépressive et leur fille Odile, artiste dans l'âme et le coeur) s'installe dans une finca dans la campagne andalouse. Teresa, jeune gitane et Isaac, son demi-frère, les aident à s'installer. Teresa et Odile partagent rapidement une amitié fragile et des secrets tandis qu'Isaac, révolutionnaire, "aime" à sa manière...

    A Londres, Odelle tente de découvrir pourquoi Marjorie Quick est à la fois distante et attachée au mystère du tableau et ses recherches l'amèneront à la vérité.

    Les filles au lion est un roman qu'on a envie de terminer pour satisfaire sa curiosité, mais qu'on prend la peine de déposer de temps en temps pour faire durer le plaisir. A condition d'aimer l'art et l'histoire, d'avoir en soi une brindille de féminisme, de ne pas avoir peur de lire un récit chargé d'émotions diverses, le roman vaut le détour. Jessie Burton ne s'encombre pas de phrases longues, pesantes, compliquées : l'écriture est fluide et simple. La lecture n'en est que plus réjouissante...

     
    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :