• La fortune Gutmeyer, Alain Berenboom

     

     

    1953. Irène de Terrenoir, la provocante épouse d’un diplomate français à Bruxelles, demande à Michel Van Loo d’enquêter sur une étrange énigme : son père, le docteur Gutmeyer, a péri dans le camp de Terezin pendant la Seconde Guerre mondiale. Or un homme reproduisant parfaitement sa signature est parvenu à retirer les fonds que Gutmeyer avait déposés avant-guerre sur un compte en Suisse. Qui est l’escroc ? Et pourquoi a-t-il fait ce détour par Bruxelles, laissant deux morts dans son sillage, avant de partir en Israël ?


    Chargé de démêler cet imbroglio, notre célèbre détective bruxellois est entraîné en Israël avec son ami, le pharmacien Hubert. Le voyage est d’autant plus périlleux que la police belge est à leurs trousses, les soupçonnant de meurtre. À Jérusalem, Michel Van Loo va devoir affronter des rabbins moins orthodoxes qu’on ne croit et des terroristes moins palestiniens qu’on imagine… (4ème de couverture)

     

    La fortune Gutmeyer, Alain Berenboom

     

  • Commentaires

    1
    Mardi 15 Mars 2022 à 12:03

    L'auteur est une figure de la littérature belge contemporaine. Avocat, spécialiste du droit d'auteur, il est également chroniqueur au journal Le Soir.

    Son roman aborde des sujets tels les biens placés en Suisse par de riches juifs, le sort de ceux qui ont survécu aux camps durant la deuxième guerre mondiale ou encore des explications sur la difficile naissance de l'état d'Israël. Ce sont évidemment des faits graves, parfois compliqués à comprendre (l'état d'Israël), mais Berenboom a le mérite de les insérer dans son récit parsemé d'humour.

    En effet, son héros, détective privé, un peu peureux, arrivant à ses fins miraculeusement ou échappant à ses poursuivants avec beaucoup de chance, parait d'emblée sympathique au lecteur. Il entraine avec lui Anne, sa fiancée, dont l'esprit est plus logique, intuitive et qui n'a pas froid aux yeux. Grand amateur de gueuze grenadine, il prétend ne pas pouvoir réfléchir sans ce "carburant" et il est aidé dans sa tâche par Federico, coiffeur, et Hubert, un pharmacien.

    J'ai apprécié l'humour et les imbroglios, la facilité avec laquelle Michel tombe sous le charme d'Irène jusqu'à en perdre son sens critique. Cela fait évidemment la part belle au mystère dans le récit.

    L'approche de certains événements ou actes moins "reluisants" est présentée sans fard ou complaisance, mais de manière lisse, loin de détails glauques. 

    Même si par moment, notamment ce qui est relatif à l'élaboration d'Israël, une connaissance (superficielle) historique peut s'avérer utile, elle n'est cependant pas nécessaire au plaisir de cette lecture.

     
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