Est-ce la lassitude d'un schéma de texte (qui fonctionne, vu le succès de la série) qui fait que j'ai moins aimé ce tome? Est-ce cette impression d'insistance (exagérée) placée sur la dyslexie de la "pauvre" petite Célaéno et son attachement excessif à Star qui m'ont quelquefois ennuyée? Ou les deux tout simplement...

Mais la recette de Lucinda Riley fonctionne toujours car malgré les remarques préalables, la curiosité m'a incitée à poursuivre ma lecture. La quatrième soeur n'est pas pour moi celle qui présente le plus d'intérêt, et pourtant, ses passions (la peinture et l'art) sont deux sujets qui me fascinent. Tout semble soudain si facile quand "l'artiste" retrouve ses sensations (ses doigts fourmillent et elle se met à peindre) et que ses réalisations se vendent comme des petits pains.

Par contre, j'ai apprécié de nouveau le côté historique (l'installation des colons en Australie, terre hostile, aux dépends du peuple aborigène et le développement de l'industrie perlière), même si certains clichés dominent (les riches, les pauvres; les bons, les méchants; la salvatrice; les amours impossibles et les séparations-sacrifices inévitables).

Mais que les amateurs se rassurent, ils seront ravis de ce nouvel épisode "conte de fée" à la fin heureuse!