Victor der Arbol met en scène des personnages dont la vie est loin d'être un long fleuve tranquille. Ibarra, père d'un enfant différent et qui épuise ses parents malgré leur amour; Eva, mère d'Amanda, jeune enfant tuée par un "proche"; Mauricio, grand-père de Daniel, orphelin déséquilibré; Dolorès, mère de Martina disparue il y a dix ans...

Tous se rencontrent, se parlent ou s'observent. Le lecteur découvre au fil des pages les liens qui les "unissent" à travers leurs paroles ou leurs pensées dans des flash back pas toujours chronologiques.

On voyage en Galice, à Barcelone, en Allemagne, en Argentine. D'autres personnages plus secondaires viennent se greffer, ou compliquer les données, avant que les prémices du dénouement s'installent.

Le roman est bien écrit ce qui le rend agréable à lire malgré les soubresauts spatio-temporels pas toujours évidents à suivre, y compris dans un même chapitre.

Mais on en retient que l'espoir reste vif, malgré les peines, malgré le mal, malgré tout.