J'ai lu ce roman (mon premier livre de cet auteur) en peu de temps car il m'était impossible de le laisser sans connaître la fin.

Le point de départ de l'intrigue est la découverte, sur un chantier, d'os appartenant à un squelette ancien mais suffisamment récent pour éviter celui des "premiers" hommes installés sur le sol islandais.

L'enquête remonte donc dans le temps et le commissaire et ses collègues recherchent des personnes ayant entendu parler d'une maison située près de l'emplacement de la "tombe". Deux histoires coïncident alors. L'une avec la disparition d'une jeune fille, fiancée et heureuse, mais qui avait rompu avant de disparaître. L'autre est plus touchante et poignante : il s'agit d'un cas de femme battue (violemment) et agressée psychologiquement par son mari. Ses enfants sont également victimes de ce père (et beau-père) brutal qui les insultent et les effraient.

La violence de Grimur envers sa famille est décrite sans détour et de manière réaliste mais sans détails inutilement horribles. La descente aux enfers de l'héroïne est vraiment bien écrite.

D'un autre côté, le commissaire est en proie aux pires tourments. Ayant quitté sa femme et ses enfants il y a une vingtaine d'années, il éprouve les pires difficultés à renouer avec un amour paternel afin de tenter de sauver sa fille, qui lui a lancé un appel à l'aide et qui se trouve dans le coma.

L'intrigue de La femme en vert est bien menée. Le lecteur va de rebondissement en rebondissement au gré de l'enquête. Les policiers, humains imparfaits et par "surhommes", sont sympathiques : on apprécie autant leurs défauts que leurs qualités.

Je chercherai à découvrir d'autres romans de cet auteur tant celui-ci m'a plu.