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Corto Maltese, La reine de Babylone, H.Pratt - M. Quenehen - B. Vivès
Venise, automne 2002. Corto et Semira, aidée de ses "copains" bosniaques, commettent un acte de piraterie. Hélas, tout ne se passe pas comme prévu et alors que la guerre se prépare en Irak, ils sont obligés de quitter la ville italienne. Un nouveau voyage s'annonce...
Automne 2002. Une nouvelle guerre se prépare en Irak, mais des trafiquants font la fête, à Venise. C'est là que Corto et Semira, aidée de ses amis bosniaques se préparent à jouer les pirates. Hélas, le cambriolage ne se passe pas comme prévu...
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Autant j'avais été séduite par Océan noir, autant La reine de Babylone m'a déçue.
Le scénario est tellement mince qu'il pourrait s'écrire sur quelques feuilles. Je l'ai trouvé assez pauvre, en réalité. Et même si les dessins parlent d'eux-mêmes et que l'histoire se découvre par le graphisme, je suis restée sur ma faim. Où est donc passé le mystérieux Corto (qui va toutefois perdre une phalange (ou deux) dans l'aventure), le marin aventureux et avide de l'inconnu?
C'est un pirate des temps modernes que Vivès et Quenehen ont ressuscité, mais dans cet épisode il manque de son essence. Les corps dessinés sont semblables à des ombres, manquent de forme. Mais une case a retenu mon attention : l'anneau que porte Corto à l'oreille était inachevé et avait la forme d'un croissant de lune. C'est ma préférée!
Je suis pourtant prête pour une relecture, en espérant qu'elle atténuera ma déception...