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Les ombres de Katyn, Philip Kerr
Mars 1943. Le Reich vient de perdre Stalingrad et le moral est au plus bas. Pour Joseph Goebbels, il faut absolument redonner du panache à l'armée allemande et porter un coup aux Alliés.
Mais sur le territoire soviétique, à Smolensk, ville occupée par les Allemands depuis 1941, la rumeur enfle. Des milliers de soldats polonais auraient été assassinés et enterrés dans des fosses communes. Dans la forêt de Katyn, aux abords de la ville, des loups auraient d'ailleurs déterré des fragments de corps. L'Armée rouge serait responsable de ce massacre.
Goebbels y voit l'occasion de discréditer les Russes et affaiblir les Alliés. Il envoie alors sur place une autorité neutre, le Bureau des crimes de guerre, réputé anti-nazi, pour enquêter objectivement sur cette triste affaire.
Le capitaine Bernie Gunther est la personne idéale pour accomplir cette délicate mission. Gunther se retrouve dans la forêt de Katyn avec une équipe pour exhumer les quatre mille corps des officiers polonais et découvrir la vérité, non sans danger...
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J'avais déjà lu plusieurs romans de Philip Kerr, et lorsque j'ai aperçu celui-ci dans une boite à livres, je l'ai emprunté.
Avant de débuter ma lecture, et connaissant le style "Kerr", j'ai lu plusieurs articles concernant ce terrible épisode dans l'histoire de la seconde guerre mondiale, afin de mieux comprendre le récit et ne pas "me perdre" d'un bout à l'autre des 655 pages.
Chacun des romans de Philip Kerr est bien documenté et celui-ci n'échappe pas à la règle.
Son héros, maître du cynisme, évolue dans une atmosphère tendue en essayant de conserver sa soif de morale et de justice. Il reste "humain" dans un système qui l'est nettement moins. C'est ce qui fait sans doute que le lecteur apprécie ce personnage.
"Les ombres de Katyn" n'est pas mon préféré, mais si vous aimez les polars sur fond historique, je vous en recommande la lecture.