• Le carré de la vengeance, Pieter Aspe

    A Bruges, la bijouterie Degroof a été cambriolée. Rien n'a été volé, mais le malfaiteur a fondu tous les bijoux dans un bain d'acide. Sa signature : un énigmatique message en latin...

    L'enquête est confiée au commissaire Van In, un flic buté étranglé par ses dettes, au sale caractère et à l'humour caustique. Amateur d'art, de cigares, de bières et de jolies femmes, il n'a pas son pareil pour déjouer les affaires les plus tordues. Avec Versavel, jumeau d'Hercule Poirot à l'homosexualité revendiquée, et Hannelore Martens, substitut du procureur affriolante et ambitieuse, Van In plonge dans la grande bourgeoisie brugeoise où il ne fait pas bon déterrer les secrets enfouis...

    Le carré de la vengeance, Pieter Aspe


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    Lundi 10 Mai 2021 à 08:21

    Pieter Aspe (Pierre Aspeslag), né à Bruges en 1953,  est l'auteur de nombreux polars, dont le premier de la série consacrée aux enquêtes de Van In est "Le carré de la vengeance". Il est décédé le 1er mai 2021. Moins connu du côté francophone de la Belgique, ses livres ont pourtant été traduits dans une petite dizaine de langues et certains adaptés pour des séries télévisées.

    J'ai lu la plupart des enquêtes du Commissaire Van In et celui-ci, le premier de la série, fait entrer le lecteur dans un univers bourgeois, souvent corrompu et dénoncé par l'auteur. Le style est direct. L'intrigue est bien amenée, les rebondissements ne manquent pas et on n'éprouve pas de difficulté à suivre les protagonistes dans le cheminement du récit.

    Van In est un commissaire particulièrement humain, ouvert, dont les défauts ne sont pas occultés. Il apprécie la bière, Duvel (jusqu'à plus soif), la bonne nourriture (il excelle en cuisine dans la préparation des carbonnades) , il ne se refuse pas le tabac et abuse du café, petits penchants qui lui vaudront quelques déboires au niveau de la santé. De plus sa volonté de trouver le ou les coupables le met parfois en danger (ou ses proches collaborateurs dont la très séduisante Carine). Mais ni la fatigue ni les difficultés (d'enquête ou pressions politiques) ne le font abandonner.

    Même si des ramifications entrainent l'enquête dans plusieurs villes du pays (Bruxelles, Liège, Namur), c'est surtout Bruges et Blankenberge que l'auteur utilise comme décor. Bruges qu'il connait parfaitement et lire les romans donne l'envie de s'y rendre afin de visiter la ville et les endroits décrits.

    Ses liens avec Hannelore Martens, qui se tissent par ailleurs dans ce premier opus, évoluent avec des hauts et des bas, humainement en quelque sorte.

    C'est du belge, je suis fan et vous l'aurez compris, je vous conseille la série (si possible dans l'ordre de parution afin de garder la chronologie dans l'évolution des relations). Celui-ci est un de mes préféré et même si j'ai beaucoup moins aimé "Regrets", par exemple, globalement ils sont tous à découvrir.

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