• La vie mensongère des adultes, Elena Ferrante

    "Deux ans avant qu'il ne quitte la maison, mon père dit à ma mère que j'étais très laide."Giovanna, fille unique d'un couple de professeurs, vit une enfance heureuse dans les hauteurs de Naples. L'année de ses douze ans, elle surprend une conversation dans laquelle son père la compare à Vittoria, une tante à la réputation maléfique. Bouleversée par ce rapprochement aussi dévalorisant qu'inattendu, Giovanna va chercher à en savoir plus sur cette femme. En fouillant l'appartement, elle déniche de rares photos de jeunesse sur lesquelles son père se tient aux côtés d'une personne mystérieusement recouverte de feutre noir. Elle décide alors d'aller à la rencontre de cette Zia Vittoria habitant les quartiers pauvres de Naples. Dans cette partie de la ville qui lui était inconnue, l'adolescente découvre un autre univers social, une façon d'être plus spontanée. Incitée par sa tante à ouvrir les yeux sur les mensonges et les hypocrisies qui régissent la vie de ses parents, elle voit bientôt tout le vernis du monde des adultes se craqueler. Entre grandes espérances et cuisantes désillusions, Giovanna cherche sa voie en explorant les deux visages de la ville, comme deux aspects de son identité qu'elle tente de concilier.

    La vie mensongère des adultes, Elena Ferrante


  • Commentaires

    1
    Dimanche 2 Août 2020 à 11:35

    Un fil conducteur : le magnifique bracelet dont l'origine reste floue tout au long du récit. Il relie entre elles tous les femmes qui l'ont porté et dévoile une part importante de la vie mensongère des adultes.

    Elena Ferrante déploie sa plume pour conter Naples et les troubles de l'adolescence, en y insérant d'autres thèmes qui lui sont chers et habituels : l'amitié "absolue", l'apprentissage du sexe, les tourments liés à la découverte de l'amour.

    Elle décrit avec les mots justes, et parfois durs, les multiples facettes du caractère de son personnage principal et sa traversée de l'adolescence.

    Même si j'ai apprécié le roman, j'avoue que certains passages m'ont ennuyée. Je le recommande toutefois aux inconditionnels de Ferrante.

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