• La bande originale, Bernard Gheur

     

     

    Liège, 1967. Charlie, jeune cinéphile, entreprend de tourner un court métrage avec son copain Henry. Un vieux professeur de latin accepte d'être son producteur, à une bien curieuse condition : filmer Sybille, une petite fille qui fait ses premiers pas... La musique de leur film, Permis de vivre, est l'air des "Barricades mystérieuses" joué au clavecin par Béatrice, une jeune fille ravissante qui bouleverse Charlie.

     

    La bande originale, Bernard Gheur

     

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    Mercredi 14 Juillet 2021 à 08:22

    Bernard Gheur est né à Liège. Pendant humanités, il crée un journal de la classe et très vite se passionne pour le cinéma (nouvelle vague). Il réalise quelques courts métrages avant de se lancer dans l'écriture, encouragé par François Truffaut avec qui il correspond. Il entreprend des études de journalisme qui lui permettront de travailler au journal La Meuse. Il publiera quelques romans dont "Le lieutenant souriant" et des recueils de nouvelles.

    Je ne connaissais pas cet auteur, et j'ai découvert La bande originale avec une réelle curiosité. Le titre du livre fait penser à un titre de film. Et il est question de cinéma dans le livre, avec la passion des deux amis (Charlie et Henry) pour cet art. Mais un cinéma nouvelle vague, un cercle de cinéphiles très critiques envers ce qui a été réalisé avant eux : caractéristique évidente des adolescents ou des jeunes étudiants, surtout aux alentours de mai 68.

    Mais le roman, dont l'écriture est fluide et la lecture aisée, propose aussi une "énigme" en la personne de Monsieur Lempereur, professeur retraité, et de la petite fille qu'il garde une fois par semaine. Au fil des rencontres, au fil de la vie de Charlie, les noeuds mystérieux se délient.

    Une passion amoureuse vient également égayer le récit. Gheur décrit avec pudeur les sentiments de Charlie et Béatrice...

    Et tout cela à Liège, avec quelques endroits connus qu'on retrouve au fil des pages. On s'y promène donc avec les personnages et si on a la chance de connaitre la ville, il n'y a qu'à fermer les yeux pour imaginer.

    Les riches références culturelles font que je conseillerais la lecture du roman à des jeunes à partir de 15 ans.

     
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